dimanche 13 novembre 2011

Comment créer site web



Comment créer un site web susceptible de générer beaucoup de trafic, et, potentiellement, de rapporter de l'argent ? Une bonne idée n'est pas toujours suffisante pour savoir comment créer un site web qui va réussir : encore faut-il qu'elle soit vue, puis rentabilisée à l'aide de différents supports...
Comment créer un site web qui va bénéficier d'un maximum de visibilité ? Pour attirer les visiteurs en grand nombre, il n'existe guère plus de deux possibilités, à combiner ensemble éventuellement : les moteurs de recherche et la publicité. La publicité est généralement payante, et se présente sous forme d'échange de bannières ou d'annonces affichées au sein d'une sélection thématique. Les moteurs de recherche, eux, sont gratuits. Un bon positionnement dans les résultats de recherche représente un bond considérable du trafic. Mais comment créer un site web qui s'affichera dans les premières pages de google, yahoo etc. ?
Le référencement est une discipline qui permet de savoir comment créer un site web qui répondra aux critères des moteurs de recherche. Trois grands axes constituent le référencement, et agissent respectivement sur le choix des mots-clés à indexer dans la partie « head » de la page, sur l'insertion de ceux-ci dans le contenu des pages, et sur l'inscription du site dans des annuaires pertinents. L'application de ces trois principes permet d'augmenter considérablement le trafic d'un site. Mais il faut ensuite s'interroger pour savoir comment créer un site web capable de générer des gains...
Ceux qui n'ont rien à vendre peuvent en effet se demander comment créer un site web qui rapporte de l'argent. Il suffit en fait d'opter pour un programme d'affiliation en lien avec le sujet du site, ou de proposer ses services à une régie publicitaire. Ces deux options répondent déjà à la question « comment créer un site web puis le rentabiliser », mais il est également possible de s'orienter vers du commerce électronique sans posséder de stock à travers, par exemple, la vente d'e-books.

mardi 8 novembre 2011

Femmes cadres : un statut pas toujours facile à vivre...



Un haut niveau de responsabilité professionnelle n’octroie pas encore de légitimité sur le plan social. La femme, victime encore d’une hypocrisie sociale, jouit, en fait, d’une liberté surveillée.
«Si j’avais un très bon salaire, ma femme ne travaillerait pas». Cet avis n’est pas celui d’un vieux monsieur éduqué de manière traditionnelle ni d’une personne très à cheval sur les principes religieux. Il émane d’un jeune cadre, moderne et qui aime bien vivre. Ce cas n’est pas un épiphénomène. Beaucoup de Marocains, quelle que soit leur condition sociale, défendraient cette même position si on les interrogeait en privé. Ne leur demandez surtout pas s’ils accepteraient que leur épouse, cadre, ou haut responsable dans une entreprise, aille dîner avec un client ou un prospect : ils se sentiraient très frustrés voire scandalisés. C’est la preuve qu’il y a encore du chemin à faire pour que le travail de la femme soit pleinement assumé. Pourtant, un actif sur deux est une femme. Elle a investi, de manière visible, tous les secteurs d’activité, entre autres la finance, la médecine, la justice, et même l’industrie, très longtemps restée un monde d’hommes. Une entreprise dirigée par une femme n’est plus un fait singulier tellement il y en a aujourd’hui.
A ces niveaux de responsabilités, la vie devient paradoxalement plus dure parce que le travail n’est plus circonscrit entre quatre murs que l’on quitte sans tarder dès que la journée de travail touche à sa fin. Un cadre est en effet souvent obligé d’assurer des engagements à l’extérieur. Ce qui peut paraître complexe pour une femme. En général, l’homme a une image positive du travail de la femme. Mais la question devient plus sensible quand il s’agit de hautes responsabilités, et ce, pour des raisons purement sociales et culturelles.
Par exemple, le fait de rentrer tard, surtout si la femme est mariée et mère de famille, n’est pas toujours facilement accepté.
«La société est en retard dans sa perception des relations entre homme et femme. Quand un homme sort après le travail avec son patron femme ou une cliente, on pensera que c’est simplement pour prendre un verre ou que c’est juste par amitié. En revanche, quand une femme le fera avec un homme, on ne le verra pas du même oeil. Les mentalités ont besoin d’évoluer sur ce plan», commente Yasmina Chbani Rheljari, DG du cabinet Dale Carnegie Maroc. Pour Mohcine Benzakour, psychosociologue et enseignant chercheur, «les écarts socio-économiques entre les hommes et les femmes sont toujours présents, en raison essentiellement du poids des croyances sociales. L’acteur masculin a toujours des privilèges qu’il n’accorde pas facilement à la femme. Il y a lieu de voir l’inconstance, voire l’hypocrisie de la société à l’égard de la femme». Bref, le regard que porte la société sur la femme cadre est ambivalent. Une liberté surveillée : c’est ce qu’on lui accorde pour l’instant.
«Sur le plan affectif, les mentalités n’ont pas encore évolué. L’image de la “femme-objet” est encore présente», observe Houriya Cherif Haouat, consultante RH et directrice développement au cabinet BMH Coach.
Il faut dire que la femme a également intégré et intériorisé cet état d’esprit : l’homme lui est supérieur. Inconsciemment, elle contribue à le perpétuer par peur du regard de l’autre. Bien évidemment, la principale raison est que l’éducation des filles est encore axée, d’abord sur le statut en tant que responsable de foyer et épouse modèle. Dès lors, il n’est pas question qu’elle outrepasse les limites qui lui sont fixées. Il est évident qu’il n’y a aucune objection sur les objectifs de cette éducation, en particulier sur le plan moral à savoir l’intégrité, le respect de soi et de sa famille. Mais l’accent est trop mis sur la culpabilisation qui se traduit dans le langage courant par le terme hchouma. On est d’abord femme avant d’être cadre ou patron. Cette perception sociale est encore plus difficile à supporter pour celles qui ont effectué leurs études supérieures à l’étranger ou qui y ont séjourné pendant une partie de leur vie.
«A mon retour au Maroc, j’ai été aussitôt été embauchée dans un cabinet d’audit. Parfois, il fallait rester très tard au bureau pour terminer un dossier ou faire le point avec ma hiérarchie ou un client. Comme je vivais encore chez mes parents, mon père, pourtant très ouvert, se plaignait souvent, non pas pour lui, mais parce que, disait-il, les voisins devaient raconter n’importe quoi sur moi. Le paradoxe est que j’ai séjourné pendant 5 ans à l’étranger sans que personne n’y trouve rien à dire», raconte une analyste, aujourd’hui mère de famille qui gère harmonieusement sa vie professionnelle et sa sphère privée. La recette est visiblement simple. «Il faut avoir une seule ligne de conduite qui se résume à des valeurs essentielles comme la rigueur, le professionnalisme, l’implication et le respect d’autrui. Quand vous employez de telles méthodes, vous pouvez être sûr qu’on vous respectera dans n’importe quel environnement», conseille Mme Haouat.
«Je pense que si la femme ressent de la reconnaissance, elle assume mieux ses responsabilités et veut donner et s’impliquer davantage», fait savoir Samira Raissouni, coach professionnel certifiée et consultante en ressources humaines et organisation.
Pour cette chef d’agence bancaire qui indique, au passage, n’avoir aucun complexe à rendre visite à des clients ou à les inviter à déjeuner, les problèmes des femmes relèvent davantage du comportement des hommes encore «coincés dans leurs certitudes de mâles dominants». Selon elle, le regard de la société va fatalement évoluer quelles que soient les pesanteurs culturelles.
«Le plus important est d’instaurer une relation de confiance avec votre époux, parce que la médisance à l’égard de la femme n’est pas le propre de la société marocaine. Le reste dépend de la capacité à s’organiser pour être à la hauteur de ses responsabilités à tous les niveaux», souligne notre interlocutrice.
S’organiser, c’est effectivement l’autre gros problème de la «femme cadre épouse et mère de famille».
Il y a toujours cette fameuse «troisième mi-temps» dont parle Yasmina Chbani et qu’il faut impérativement gagner : la gestion du foyer. «J’ai toujours pour règle d’être présente pour ma famille à 100% quand il le faut, de m’abstenir de répondre au téléphone quand je suis avec ma famille et de prendre régulièrement des jours de congé pour bien en profiter», confie-t-elle. Reste que pour éviter le surmenage, l’implication de l’homme dans la gestion des activités familiales est indispensable.
Lecture : Une boîte à outils pour aider la femme au travail
Une boîte à outils pour aider la femme au travail
Ce que l’auteur nomme «sexisme ordinaire» ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face. Dans les relations de travail, entre collègues à niveau équivalent, face aux cadres dirigeants ou lorsqu’elles sont supérieures hiérarchiques, les femmes rencontrent quotidiennement ce qui fait le sexisme ordinaire : dénigrement, obstruction, exclusion, blagues lourdes... A travers des anecdotes prises sur le vif, l’auteur de «Petit traité contre le sexisme ordinaire» (*) débusque et raconte ce qui peut entraver, blesser, contrarier ou bloquer le comportement des femmes et les rendre impuissantes. Elle leur propose une «boîte à outils» personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien.
«Petit traité contre le sexisme ordinaire».
Brigitte Grésy. Albin Michel . Edition 2009
Avis d’expert Yasmina Chbani Rheljari, DG du cabinet Dale Carnegie Maroc : «Le couple doit être en mesure d’établir des règles basées sur la confiance»
«Le couple doit être en mesure d’établir des règles basées sur la confiance»
La femme a toujours une troisième mi-temps à gérer dans son foyer et qui consiste à avoir la casquette de mère et d’épouse, et ce quel que soit son statut social. De nombreuses études ont montré que les femmes excellent dans les multi-tâches, ce qui montre qu’elles ont le sens de l’organisation, de la rigueur et de la minutie...
Qu’on soit un homme ou une femme, il est indispensable de savoir que réussir en entreprise est souvent un travail de longue haleine. En conséquence, il faut être ambitieux, tenace, réactif, rigoureux et volontariste.
Lorsqu’on est une femme, on doit davantage démontrer son professionnalisme, parce que nous vivons dans une société «machiste», notamment dans les métiers les plus techniques car malheureusement les partenaires ont encore tendance à considérer qu’une entreprise dirigée par une équipe féminine a moins de savoir-faire qu’une entreprise dirigée par des hommes.
L’égalité entre les hommes et les femmes est un processus qui s’inscrit dans la durée et suppose un changement des comportements et des mentalités. La société est en retard dans sa perception des relations entre homme et femme. Si vous sortez après le travail avec un patron ou un client de sexe féminin, on pensera que vous allez simplement prendre un verre ou que c’est juste par amitié. En revanche, si vous le faites avec un homme, on estimera sans sourciller que vous avez une aventure. Les mentalités ont besoin d’évoluer sur ce plan. Je trouve que cette problématique est d’abord d’ordre privé et que le couple doit être en mesure d’établir des règles basées sur la confiance.
Pour ma part, j’ai toujours pour règle d’être présente pour ma famille à 100% quand il le faut, de m’abstenir de répondre au téléphone quand je suis avec ma famille et de prendre régulièrement des jours de congé pour bien en profiter. Je trouve qu’il faut éviter de trop chercher la perfection. Après tout, investir le privé et la sphère professionnelle, c’est toujours conflictuel. Les femmes sont généralement tiraillées par des priorités conflictuelles.
Elles souhaiteraient pouvoir s’investir davantage auprès de leur famille mais aussi plus dans leur carrière. Elles s’inquiètent que l’un ou l’autre en pâtissent. Du coup, elles culpabilisent.
Après on résout le conflit comme on peut. Il y a celles qui, pour le résoudre, vont renoncer à l’une des deux parties : arrêter de travailler, ne pas avoir de vie de couple, ou ne pas faire d’enfant. Les gens qui s’en sortent le mieux sont ceux qui arrivent à renoncer à moins de choses possibles.

lundi 7 novembre 2011

Etat des lieux de l'enseignement supérieur marocain


Chaque année, 30.000 étudiants sortent des universités marocaines. Combien d’entre eux sont insérés dans le monde professionnel? Le département de l’enseignement supérieur ne pousse pas la curiosité aussi loin. Celui-ci produit toutefois annuellement un livret de statistique pour constater les différentes évolutions.
La progression la plus significative concerne les établissements universitaires qui sont passés de 83 à 88 établissements dont deux facultés pluridisciplinaires. Paradoxalement, la hausse de l’effectif des étudiants n’est pas significative. De 294.000 l’année dernière, ils sont passés à 300.000 cette année. Ce qui s’explique par le mouvement entre les différentes branches: il y a moins d’étudiants en sciences juridiques et économiques et social et plus en sciences de l’ingénieur et commerce et gestion. Une réorientation que la nouvelle conjoncture économique dicte. Cependant, le renforcement des infrastructures est censé encourager de nouvelles personnes à poursuivre leurs études universitaires et non détourner les étudiants des autres branches.

En termes de densité, le plus grand campus n’est ni à Rabat, ni à Casablanca… mais à Marrakech. L’université Cadi Ayyad compte en effet plus de 41.000 étudiants. Vient ensuite l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah à Fès avec plus de 40.000 étudiants. Agadir et Oujda occupent les 3e et 4e rangs avec respectivement 27.000 étudiants à l’université Ibnou Zohr et 26.000 à Mohammed Premier.

Rabat et Casablanca comptent chacune deux universités qui à elles deux totalisent le plus grand effectif du pays. Près de 48.000 à Casablanca et 43.000 à Rabat. Ces deux pôles attirent les étudiants de tout le Maroc mais la diversité de l’offre en formation notamment dans le secteur privé fait que les universités des deux villes sont moins saturées que celles de Marrakech et Fès.

Ceci dit, il n’est pas étonnant que les facultés marocaines soit aussi congestionnées. Une fois inscrits, les étudiants ont du mal à les quitter! Et pour cause, 80.000 nouveaux inscrits envahissent les universités chaque année, mais seuls 30.000 décrochent leur diplôme. Allez expliquer la différence! Grands taux d’échec, déperdition… Des facteurs accentués par le laisser aller des administrations des facultés: un étudiants peut s’inscrire sans jamais assister aux cours, il n’en sera peut-être jamais renvoyé.

Le sureffectif ne concerne pas toutes les filières. Celles des sciences de l’éducation, par exemple, connaît une hémorragie sans prédédent. Moins d’inscrits, moins d’enseignants et moins de lauréats …. C’est une filiale boudée par les étudiants et délaissée par le ministère. Ce domaine d’étude a perdu 43% de ses enseignants. Il n’en reste aujourd’hui qu’une cinquantaine dans tout le Maroc pour 500 étudiants… Que 500 étudiants, soit moins de 11% par rapport à l’année dernière. Pourtant, le besoin en formateurs et enseignants est plus que jamais accru. Cela sans parler du besoin en remplaçants aux départs des enseignants (DVD, retraites…)… qui, du reste, est le cadet des soucis des administrations universitaires.

La réforme était censée mettre fin à cette anarchie, mais même le personnel administratif dans beaucoup de facultés est dépassé par les nouvelles directives. Il faut dire que peu d’entre elles ont été suffisamment sensibilisées à la réforme.

Les administrations des établissements universitaires comptent un total de plus de 9.700 fonctionnaires. Cet effectif a baissé par rapport à l’année dernière où il était de 11.500. Donc 1.800 fonctionnaires ont quitté les universités. En outre, le corps enseignant a enregistré 800 départs. Pourtant le ministère maintient la même masse salariale que l’année dernière, soit 3.7 milliards de DH. Sur les statistiques du ministère, il n’y a nulle trace de nouveaux recrutements…

A noter, par ailleurs, que ce montant constitue 78% du budget de fonctionnement de l’Enseignement supérieur, qui est de près de 4,7 milliards de DH. Plus d’établissements, plus d’étudiants mais moins d’enseignants. Les universités marocaines ont perdu 800 enseignants cette année. Le pays ne compte plus que 9.600 enseignants dont 3.400 professeurs de l’enseignement supérieur (1 professeur pour 89 étudiants) et 4.300 professeur assistants. Mais encore, le détail de ces chiffres est encore plus alarmant. Le déploiement des professeurs à travers le pays est des plus déséquilibrés. L’université Ibnou Zohr d’Agadir ne compte que 515 enseignants, Mohammed Premier à Oujda n’en compte que 607. Ces universités dépassent pourtant en effectif d’étudiants les universités de Rabat qui comptent 1.985 enseignants ou de Casablanca avec ses 1.811 enseignants.

Privé
L’offre en enseignement supérieur privé est encore faible au Maroc. Si l’on exclut les pôles Casablanca et ses 47 établissement et Rabat avec ses 21 écoles il n’en reste que 42 dans tout le pays. Le privé compte plus de 21.000 étudiants. Environ 5.800 s’inscrivent chaque année, et plus de 3.500 obtiennent leur diplôme. A noter que le privé connaît une affluence grandissante avec cette année une augmentation de 12% de l’effectif.

Cités universitaires, les oubliés de la réforme
Plus de 35.000 étudiants marocains ont «l’énorme» chance d’avoir une chambre à la cité universitaire. La concentration de l’offre de formation dans les grandes villes aurait pourtant voulu que les capacités d’accueil soient beaucoup plus grandes. Rabat offre au total quelque 6.000 lits à ses 43.000 étudiants.

Enlevez la petite minorité de Rbati pour qui le problème du logement ne se pose pas, les cités universitaires ne logeront que le cinquième des étudiants étrangers à la ville. La proportion est plus déséquilibrée à Casablanca qui compte plus de 48.000 étudiants et n’offre que 2.100 lits. Voici donc un autre volet oublié de l’investissement.

La technique de reformulation



On appelle "reformulation" une intervention de l’intervenant qui consiste à redire en d'autres termes et d'une manière plus concise ou plus explicite, généralement de façon plus claire.


 Trois résultats importants sont obtenus :
1.     L’aidant est certain de ne rien introduire de différent, d’interprétatif ou autre dans la communication qu’il vient d’écouter.
2.    L’aidé est certain, s’il se reconnaît dans la reformulation, d’être en bonne voie de se faire comprendre, et il est ainsi conduit à s’exprimer davantage.
3.    L’aidant a fait la preuve qu’il a écoutée et compris ce qui était dit.
Principes de la reformulation :
1.   L’aidé est considéré réellement comme la personne la plus au courant du problème, la plus informée de la situation ; et pratiquement la seule à éprouver son cas dans toute sa profondeur existentielle. Lui seul sait de quoi il parle.
2.  Le comportement humain a un sens et une logique spécifique à chaque être humain. Les réactions affectives, comportementales, verbales, sont en relations étroites avec les significations vécues et ces significations s’organisent en systèmes dans l’univers privé de chacun de nous.
3.  Le sujet est capable de reconnaître le reflet de ce qu’il vient de dire.
4.  Cela suppose une conception de l’humain dont la base est la foi dans des capacités de réflexion et de relations sociales mais aussi dans des capacités d’autorégulation finale du sujet par lui même.
Les Types De Reformulation :
La reformulation résumée traduit l’essentiel de ce que le sujet a voulu dire.
1.     La reformulation élucidation par renversement du rapport figure / fond: la forme se détachant sur un fond, le fond peut devenir figure. C’est une image à double sens, on n’ajoute ni ne retranche rien de l’image, on fait apparaître quelque chose qui jusque là était latent. On donne au client (la personne qu'on écoute, le sujet) la possibilité de voir autrement sa propre perception.
2.    L’apparition de l’autre rapport a un certain effet de choc et accentue une prise de conscience plus réfléchie et plus objective de la situation. Il est très important d’éviter l’effet de choc, le ton de la réponse doit être empathique.
3.    La reformulation clarification :mettre en lumière et renvoyer au sujet le sens même de ce qu’il a dit. Effet de « miroir clarifiant ». Il faut éviter l’interprétation, saisir le sens d’un long discours inorganisé, tirer au clair et faire ressortir l’essentiel.
4.    La reformulation reflet de sentiment :extraire du contenu communiqué le sentiment inhérent aux paroles et le restituer à la personne sans le lui imposer. La personne en besoin d’aide a des difficultés à reconnaître son vécu émotif ; si l’aidant le reconnaît, il peut favoriser l’accès du client à ses propres sentiments.
Conclusion :
La reformulation est le principal moyen permettant d’informer le client de son propre degré de compréhension de ce qu’il vit.
 La reformulation, clarification peut-être suivi par une  question ouverte ou fermé.

dimanche 6 novembre 2011

La Mondialisation


Il est impossible de parler de Développement Durable ou de rapports Nord Sud sans évoquer ce qui ressemble à une révolution lente mais implacable de l'ordre du monde: La Mondialisation.


Définition de la Mondialisation:
  Il est très difficile de définir la Mondialisation dans son ensemble tant les aires qui la composent sont inégales (Politique, Culturelle, Scientifique, Economique,...), mais la Mondialisation qui nous occupe est celle du commerce, tant critiquée par les Alter Mondialistes; entre autres pour n'être justement "que" la mondialisation du commerce ne s'accompagnant pas de ce qui semble naturel pour un Européen ou un Canadien, celle des droits sociaux, environnementaux, culturels, de mobilité,... Cette Mondialisation est " à sens unique " et est un dictat bien plus qu' un "échange".

Contextualisation de la Mondialisation

Quelques repères importants sont à énumérer et à définir pour comprendre la Mondialisation du Commerce. On pourrait commencer par l'expansion Européenne et la Colonisation ; 1492 marquerait le début de l'ère de la domination occidentale, qui ne s'est jamais démentie depuis, changeant simplement de "costume". Mais ce qui m'intéresse, c'est la situation inextricable de pauvreté et d'impossibilité de développement dans laquelle se trouvent ¾ de l'humanité, le " Tiers Monde ". Cette appellation qui, même si elle na plus beaucoup de sens dans notre monde unipolaire, a cependant l'avantage d'être claire pour tout le monde.

Historique

On peut faire commencer la mondialisation aux grandes expéditions maritimes des XVe et XVIe siècle (en particulier au premier tour du monde réalisé par Ferdinand Magellan en 1522) qui ont permis la création des empires coloniaux.

Le terme de "mondialisation" est apparu, en français, en 1964 dans le cadre de travaux économiques et géopolitiques pour désigner l'extension des marchés industriels au niveau des blocs géopolitiques, au moment de la Guerre froide.


Il s'est généralisé dans les années 1990, à partir de thèses du philosophe Marshall McLuhan sur l'émergence d'un "village global", mais surtout par le fait des mouvements anti-mondialistes et altermondialistes qui ont voulu attirer l'attention du public sur l'ampleur du phénomène.

 

Extrait :
Depuis 1945, on assiste à une très forte croissance des échanges internationaux au plan mondial. Les exportations mondiales ont progressé deux fois plus vite que la production mondiale. Depuis 1950, une part sans cesse de la production mondiale est donc échangée. C'est l'Europe, avec la construction européenne, qui a le plus fort degré d'ouverture (la part des exportations et des importations n'a cessé de croître dans le PIB). Cette expansion des échanges internationaux a été rendue possible grâce à l'expansion du Libre-échange et à la réduction des barrières douanières (accords du GATT). Pour l'essentiel, le commerce mondial est concentré dans les pays développés (les PDEM - Pays Développés à Économie de Marché). Le reste, c'est pour l'essentiel les pays en voie de développement. Le commerce mondial est ainsi marqué par une tri-polarisation : Amérique du Nord / Europe (Union européenne) / Asie (Asie du Sud-Est et Japon). Deux zones sont mises à l'écart du mouvement de mondialisation : l'Afrique et les pays ex-communistes (PECO) (...)

Résumé:

Le système des causes qui commande chacun de nous , s'étendant désormais à la totalité du globe, le fait résonner tout entier à chaque ébranlement ; il n'y a plus de questions finies. Paul Valéry.

Définition de la
mondialisation de l'économie : processus de diffusion mondiale, interdépendance croissante des économies nationales dans un espace mondial de moins en moins cloisonné, mondialisation commerciale, économique et financière.

La
mondialisation est-elle un atout pour notre pays ou non ? Il faut s'entendre sur la notion d'atout. Il est difficile de parler d'atout car la France n'est pas maître de ce phénomène, elle ne peut pas composer avec ou en jouer comme on joue d'un atout dans une partie de carte. Elle réagit en fonction de la mondialisation. Dans ces conditions la question serait plutôt " Notre pays a-t-il les atouts nécessaires pour affronter la mondialisation ? Se donne-t-il les moyens de les avoir ?". En outre on peut s'interroger sur les contraintes nouvelles que fait peser la mondialisation sur notre pays. Enfin il est permis de se demander à qui profite de la mondialisation. En effet un pays n'est pas un ensemble homogène et un même phénomène peut être un atout pour certains ( les entreprises par exemple) et un handicap pour d'autres (les travailleurs peu qualifiés). En somme cela pose la question de savoir quelles sont les devoirs d'un Etat envers son pays.